Nom officiel : République de l'Inde
Nature du régime : République fédérale
Chef de l'État : Ram Nath Kovind, Président de la République (depuis le 17 juillet 2017)
Chef du Gouvernement : Narendra Modi, Premier ministre (depuis le 26 mai 2014)
Capitale : New Delhi
Principales villes : New Delhi, Bombay, Bangalore, Hyderabad, Chennai, Ahmedabad, Madras, Calcutta
Langues officielles : >Anglais, hindi et 22 langues constitutionnelles dont l'assamais, le bengali, le bodo, le dogri, le gujarati, et d'autres.
Monnaie : Roupie (1 euro = 75,6 roupies – octobre 2017)
Fête nationale : 26 janvier (Jour de la Constitution), 15 août (Jour de l'Indépendance)
L'immensité et le relief de l'Inde lui confèrent une grande diversité de climats, dominés principalement par le régime de mousson, un phénomène de renversement des vents et de changement météorologique. La mousson d'été, de juin à septembre, déverse des trombes d'eau apportées par les vents du sud-ouest, de l'océan vers le continent ; la mousson d'hiver, avec des vents du nord-est, apporte un temps sec à la plupart des régions, sauf au Tamil Nadu. Les températures à Delhi atteignent leur maximum en mai-juin (47°), chutant à 5-10° en janvier. L’amplitude annuelle des températures moyennes mensuelles (7 à 41°) est la plus élevée du pays, tandis que la précipitation annuelle moyenne (715 mm) y est plus faible.
L'Inde est un État fédéral comprenant 29 États établis essentiellement sur des bases linguistiques et sept territoires de l'Union créés pour des raisons politiques ou historiques (Delhi, Pondichéry). C'est une démocratie parlementaire, inspirée du modèle britannique. Sa constitution du 26 janvier 1950 proclame le caractère socialiste et laïque de l'État. Le Parlement est composé de deux chambres : la Chambre des États (Rajya Sabha, chambre haute) et la Chambre du peuple (Lok Sabha, chambre basse). Le chef du parti majoritaire au Lok Sabha est nommé Premier ministre. Le Président de la République joue un rôle essentiellement symbolique. La vie politique indienne est marquée depuis les années 1990 par l'alternance entre deux grands partis. Le Parti du Congrès, fondé en 1885, est le plus ancien groupe politique indien. Il a dominé la scène politique indienne depuis l'indépendance jusqu'aux années 1990. Le Bharatiya Janata Party (BJP), fondé en 1980, représente la droite hindoue conservatrice. Il a remporté les élections législatives de 1998, 2014 et 2019. Ces dernières années ont été marquées par l’émergence de partis régionaux dans les différents États, conduisant à un système de gouvernance par coalition. Toutefois, les élections de 2019 semblent avoir rebattu les cartes : le BJP a réalisé des percées historiques notamment dans le nord-est du pays et au Bengale occidental. À l’issue des élections législatives organisées du 11 avril au 19 mai 2019, auxquelles près de 900 millions d’électeurs ont été appelés à voter, le candidat du BJP, Narendra Modi, a été élu Premier ministre. Le BJP détient à lui seul une large majorité à la chambre basse avec 303 sièges sur 545, la majorité étant fixée à 272. Cette majorité est renforcée par les résultats de partis régionaux remportés par le BJP, formant une coalition de 353 sièges, l’Alliance démocratique nationale. Le BJP au pouvoir ne dispose cependant pas de la majorité à la chambre haute, dont les membres sont élus par les assemblées locales des États fédérés. Depuis son arrivée au pouvoir, le BJP a remporté la majorité des élections intermédiaires dans les parlements régionaux. Le succès retentissant du BJP en mars 2017 dans l'Uttar Pradesh en est un exemple.
Si vous souhaitez travailler en Inde, vous devrez obtenir un visa de travail, réservé aux ressortissants étrangers prévoyant de travailler en Inde ou d'y entreprendre une activité commerciale. Seules les personnes correspondant à l'un des six scénarios suivants sont éligibles à ce visa de travail : être embauché par une entreprise indienne ou une filiale d'une multinationale opérant en Inde, être consultant rémunéré, être artiste, être pilote d'avion, être sportif sous contrat ou être impliqué dans une ONG.
L’Inde a hérité de son système éducatif du Royaume-Uni. Mais, au fil du temps et avec le développement du rôle de l’Inde sur la scène mondiale, le système éducatif a évolué. L’enseignement supérieur indien connaît une croissance rapide. Aujourd’hui, il existe une multitude d’instituts de formation, plus de 760 universités, près de 40 000 collèges universitaires (qui vont jusqu’au niveau licence et sont administrativement rattachés à une université publique) engagés dans une concurrence féroce. Une cinquantaine d’entre eux sont reconnus à l’international. Tous les établissements sont accrédités et classés par le National Institute Ranking Framework (NIRF). Certaines écoles multiplient les efforts pour recruter leurs étudiants. C’est le cas de l’université de Sharda (située à une trentaine de kilomètres de New Delhi). Publicités télévisées, spots radio, présence dans les salons étudiants via un réseau d’agents sur le continent… Pour attirer de nouveaux étudiants, cette université dépense près de 300 000 euros chaque année. Une méthode qui porte ses fruits : 10 % de ses 18 000 étudiants viennent de l’étranger, plus de la moitié d’entre eux étant originaires d’Afrique. La majorité des étudiants burkinabè s’y trouvent. Les universités publiques, parfois plus performantes, pratiquent des tarifs moins élevés. Mais elles sont plus discrètes dans leur recrutement. Ainsi, l’université Jawaharlal-Nehru, l’une des meilleures du pays dont les frais d’inscription varient entre 95 et 800 euros par semestre, ne fait pas de publicité. Attention aux établissements frauduleux ! Un manque d’information qui peut coûter cher. Car les universités renommées ne sont pas les seules à recruter des Africains. Certains sont tombés dans le piège de centres peu scrupuleux. Le coût des études, les équipements disponibles dans les universités indiennes et le fait d’évoluer dans un environnement anglophone sont des avantages certains. Depuis 2012, le ministère indien des Affaires étrangères accorde chaque année 10 000 bourses à des Africains sélectionnés via son réseau d’ambassades. Les heureux élus verront leurs frais d’inscription et de logement pris en charge.